dimanche 18 mars 2018

Faits saillants de la semaine

Parce que ma vie est pleine d'anecdotes et de trucs étranges, voici, en vrac, mes faits saillants de la semaine dans ce domaine...

Mardi, j'ai eu droit à la "bette" de mon chum aux nouvelles de 18h, pendant un reportage sur la pêche sur glace. Un reportage où on rappelait aux gens d'être prudents en cette période de dégel. Ben oui, et pour illustrer ça, on voyait le pick-up du beau-père se promener sur le p'tit lac Magog. Oui, la glace était très épaisse (36"), mais entendre la journaliste interviewer des parents survivants de gens qui sont morts après être passé à travers la glace à la même période, puis souligner à quel point c'est supposément dangereux de circuler sur le lac, il n'en demeure pas moins que mon chum pis son père avait presque l'air de des irresponsables... :p

-J'ai toujours quelques annonces actives sur Kijiji. Mercredi, j'ai renouvelé celle où j'annonce la robe de bal style princesse de ma fille. (Si jamais vous chercher une robe à la Cendrillon, c'est . ) Moins de dix minutes plus tard, le téléphone sonne. À peine ai-je donné les informations d'usage comme la taille et le type de fermeture à l'arrière, que le monsieur m'interrompt, surpris par ma voix "très jeune". -Quiconque m'a déjà parlé au téléphone vous confirmera cette impression de parler à une gamine d'une douzaine d'années max alors je ne suis pas trop étonnée. - Je réponds que j'ai franchi le cap de la quarantaine, que non, la robe n'est pas la mienne (sourire en coin) et que oui, j'ai aussi l'air plus jeune que mon âge, on me le dit souvent. -Je suis chanceuse, j'ai hérité des gênes paternels dans ce domaine-. Toutefois, la suite à quand même de quoi surprendre. De fil en aiguille, et sans trop savoir comment j'avoue, le monsieur a fini par extrapoler sur mon signe astrologique (qu'il a deviné du premier coup. C'est à se demander s'il n'a pas fouillé dans ma vie. ) Il m'a ensuite questionné sur mon ascendant. Euh... t'appelait pas pour une robe de bal, toi ? Il a entendu crier Woody (notre Ara), a posé des questions sur l'oiseau, demandé s'il parlait. J'ai simplement dit oui, il a voulu savoir si j'avais d'autres animaux à la maison. Mes réponses, peu importe leur longueur, amenait toujours une nouvelle question, d'apparence anodine, mais que je jugeai vite un tantinet envahissante. Oui, je suis sociable de nature, mais là, c'était un peu intense pour quelqu'un qui appelait pour une petite annonce de robe à vendre et non pas pour la rubrique "Recherche compagnon de vie, non fumeur et capable de laver son linge sale tout seul". Bref, il m'a fallu une vingtaine de minutes avant que le monsieur, dans la cinquantaine et célibataire (je vous passe les autres détails de sa vie comme l'étrangeté de certaines de ses remarques), raccroche enfin, me laissant à la fois songeuse et perplexe. Il m'avait promis de rappeler au sujet de la robe, qui était pour sa nièce, soit dit en passant. Ce qu'il a fait, une quinzaine de minutes plus tard, regrettant que la taille (trop petite) et la couleur (trop pâle) ne conviennent pas puisqu'il aurait bien aimé me rencontrer. Pas osé lui dire que c'était mieux comme ça !

-Jeudi, le téléphone a sonné. Encore. ;) Cette fois, c'était une dame du CHUS, pour le rendez-vous en orthopédie de fiston, la semaine prochaine, histoire de vérifier l'état de son bras cassé. Madame, qu'elle me dit, j'appelle pour déplacer le rendez-vous du 22. Ah, génial ! que j'ai le temps de penser, espérant qu'au lieu du jeudi, on héritera d'un vendredi ou d'un lundi puisque fiston déteste manquer ne serait-ce qu'une heure de stage à cause de l'hôpital. Au lieu d'être à 9h, comme prévu, ce sera plutôt à 9h05 que j'entends toutefois dans l'écouteur. Je hausse les sourcils même si la dame ne me voit pas. Elle me niaise, que je me dis, un peu abasourdie, elle ne m'appelle pas sérieusement pour ça !? Et la petite madame de continuer : Je répète pour être certaine que vous avez noté. Jeudi le 22, à 9h05 au lieu de 9h. N'oubliez pas, on demande aux patients d'arriver 20 minutes à l'avance. Je réponds un oui, c'est noté pendant que mon cerveau répète que je dois être en train de rêver cette absurde conversation. Merci, et bonne journée, entends-je à l'autre bout du fil, puis la tonalité. J'ai secoué la tête en déposant le combiné sur son socle. Décidément, il y a des gens fort peu occupé dans notre système de santé pour avoir le temps de passer un appel comme celui-là...

Vendredi, après avoir donné des nouvelles de ma fille à ma meilleure amie, cette dernière me dit qu'elle a un nouveau nom de femme sorcière sur les bords à me donner pour mes recherches. -Comme elle fait aussi de la recherche loin dans le temps, ma chum croise souvent de la matière intéressante pour moi au détour d'une page de bouquin-. Je l'écoute, un crayon et un papier à porté de main. Elisabeth avec un s, qu'elle commence puis elle n'a pas le temps de me donner le nom de famille que je demande si c'est celle qui saignait à blanc de jeunes femmes pour prendre ensuite un bain dans le sang frais ? (Elle disait que ça lui donnait non seulement une belle peau, mais que ça lui assurait l'éternelle jeunesse ou quelque chose s'en approchant. ) Silence au bout du fil, puis un "Tu la connais ? " J'ai souri, fière de moi en répondant oui. Tsé, c'est vraiment pas souvent que, en matière de fouille historique, j'en sais plus long que ma doyenne d'amie... Elle m'a demandé si j'avais appris l'existence d'Élisabeth Báthory, comtesse hongroise, dans mes récentes recherches. J'ai éclaté de rire, avant de lui raconter que j'avais plutôt fait connaissance avec la dame en fouillant, quelque part en 5e ou 6e année, le dictionnaire des noms propres à la recherche des Elisabeth ayant laissé une marque indélébile dans le passé. Je devais rêver de célébrité, faut croire... ;) 

Vendredi toujours, je demande à mon chum, qui a rendez-vous en ville, de passer par l'épicerie en revenant : j'ai besoin de garam masala pour le souper. Je suis en pleine lecture quand il m'appelle pour me demander dans quel rayon on trouve ça, mon truc bizarre. Je lui explique, mais il me dit, quelques minutes plus tard, qu'il va demander à un commis parce qu'il ne trouve pas et il raccroche. Cinq ou six minutes passent quand mon chum appelle de nouveau, me demande de quoi le pot à l'air parce que le commis non plus ne trouve pas. Je lui dis de chercher pâte de garam masala sur son cell, le pot Patak sort en premier dans les images. De nouveau un ok de sa part, avant de raccrocher. Un autre cinq minutes passe, puis un nouvel appel. "Là, il y a deux commis avec moi et on ne trouve pas ton garam machin. Tu veux autre chose à la place, chérie ?  Non, chérie ne veut pas autre chose, ça ne sera pas pareil. Je lui dis finalement de laisser faire, je vais me débrouiller autrement pour le souper.

-Est-ce que c'était pour une recette de Ricardo ton garam truc ? que mon chum me demande, une fois revenu à la maison.
-Non, pourquoi ?
-Parce qu'un des commis m'a dit que c'était sûrement pour une recette de Ricardo que ma femme voulait cette pâte bizarre. C'est toujours pour des recettes de Ricardo les affaires qu'on trouve jamais dans les épiceries ordinaires.
J'ai éclaté de rire. Avis à Ricardo s'il passe par ici : les commis sont tannés de chercher des trucs bizarres pour tes recettes.

2 commentaires:

  1. Ça y est, je me suis abonnée à ton blogue! Bien aimé ce billet, ça m'a fait sourire. A plus! :)

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  2. Hey, bienvenue dans mon lab, Isa ! :)

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