mercredi 11 juillet 2018

Mes aventures de déménagement !

*La première fin de semaine (dimanche et lundi, en fait), nous avons bravé la canicule pour donner un coup de main à ma fille qui déménageait avec son chum, dans l'arrondissement St-Michel, à Montréal. Oui, oui, Montréal. Avec son smog et ses quartiers hétéroclites aux maisons en rangées où le vent est plus rare que de la m... de pape ! Une chance que j'ai un faible pour les défis, parce que j'ai été servi !

Nous sommes partis de Sherbrooke, mon chum, la marraine de ma fille et moi vers 5h, histoire de commencer de bonne heure puisque nous avions une multitude d'arrêt à faire en deux jours. Après avoir chercher pendant une vingtaine de minutes un resto-déjeuner ouvert tôt un dimanche de fête, nous avons finalement atterri dans un McDo sur Jarry et, à 8h, nous stationnions, en double bien sûr, dans l'avenue à sens unique de la nouvelle adresse de ma fille. Nous avons d'ailleurs passé les deux jours stationné dans l'une des deux voies de circulation. Impossible de se glisser nulle part avec un pick-up et un trailer fermé de 15'. Mon chum a donc sorti ses mini cônes orange de construction et nous a délimité un espace assez long et large pour qu'on puisse décharger sans être embêté. Mais pour déchargé, justement, ce premier voyage provenant de l'appart de ma fille, que nous avions vidé en mai dernier, ça n'allait pas être si simple, nous nous en sommes vite aperçus...

Premier constat : Alors que nous craignions que les locataires précédents n'aient pas eu le temps de quitter, le propriétaire nous a confirmé que le logement était vide et a remis les clés à ma fille et son chum. Toutefois, il a fallu nous frayer un chemin parmi l'amoncellement de sacs poubelles, de boîtes et de meubles empilés pêle-mêle sur le trottoir et une partie de l'entrée, pour enfin atteindre la porte, à gauche du garage. C'était à se demander si les anciens de la place avaient apporté quelque chose avec eux...

Deuxième constat : L'appart était sale en ta.......... Et je suis polie. Des dessins d'enfants sur la majorité des murs, de même que des traces de jus, de sang (?!?!?), de chocolat, et de doigts crottés (entre autres), des planchers si sales qu'il a fallu une dizaine de lavage (je n'exagère même pas) pour que nous puissions y marcher sans avoir les bas archi-sales après seulement trois minutes. Des restants de nourriture, pourris ou non, dans les armoires (peut-être pour cacher la crasse des tablettes), une souris séchée, une laveuse qu'il a fallu démonter pour la nettoyer avant de mettre quoi que ce soit dedans, un filtre de sécheuse qu'on a lavé à grande eau puis laissé tremper, en désespoir de cause, parce qu'on n'arrivait pas à en décoller la charpie, une moustiquaire de fenêtre avec un trou de la taille d'un poing, des marches à fixer avant de pouvoir s'en servir si on ne voulait pas se casser la gueule, un dessous d'escalier à vider (l'équivalent de trois ou quatre sacs poubelles + un siège de bébé), des globes à changer, des trous dans le gypse à boucher, un évier à déboucher, des plantes à demi-mortes à arroser (on en a sauvé une sur deux, un aloès), des fenêtres à frotter (elles étaient presque opaques), des plaques de prise de courant à remplacer et un calorifère à fixer.

Cinq ou six heures de ménage plus tard, on se rend compte que c'est franchement un bel appart. Grand - loué pour un 4 1/2, mais c'est en réalité un 6-, armoires pratiquement neuves, planchers aspect bois, neufs aussi, un mur peint avec une peinture à tableau -on peut donc écrire dessus-, une salle de bain avec un bain plus profond que chez moi (jalousie), beaucoup de rangement un peu partout et un look jeune qui va à merveille à ma fille et son amoureux.

Le stock de notre premier voyage étant enfin entré, on a pu, vers 16h, se rendre à Mascouche pour y récupérer des meubles donnés par les beaux-parents de ma fille. Retour ensuite à l'appart, déchargement et traversé de Mtl pour se rendre au condo où ma fille avait rejoint son chum, en mai. (pour faire une histoire courte, le condos appartient aux beaux-parents, qui y feront des rénos) Sur notre route, on a croisé tout plein de camions de déménagement, de monticules de déchets sur les trottoir et des gens, visiblement en beau ta..., qui devaient vidé un appart avant de pouvoir eux-mêmes y entrer. On s'est dit que, finalement, ça n'allait pas si mal notre affaire.

Lundi am, on devait déménager le reste des boîtes et des meubles de nos deux tourtereaux depuis le condo  jusqu'à leur nouvel appart. Pourquoi un lundi et pas la veille ? Parce qu'un condo, ça a des règlements. Celui-là en a un qui dit qu'on ne déménage qu'en semaine. Et qu'on doit passer par le garage intérieur pour le faire. Et qu'on ne peut utiliser que l'ascenseur prévu pour déménager (de grosses couvertures épaisses en protègent les murs et il est plus grand que l'autre). On avait donc réservé ledit ascenseur en avril dernier (ben, fallait réserver aussi !) pour l'avant-midi. À partir de 8h30, en fait. Parce qu'on pouvait rien faire avant, pour ne déranger personne. Retour des constats....

Premier constat : l'ascenseur prévu est en panne. On va donc devoir partager l'autre. Deux voyages pour nous, deux pour les autres propriétaires, en alternance. Et le lot de mauvaise humeur des autres en prime, parce que tsé, on les dérange dans leur p'tit quotidien. (yeux au ciel)

Deuxième constat : C'est long en ta cr... comme processus de déménagement. On doit sortir les boîtes de l'appart, les empiler devant l'ascenseur, puis à l'intérieur quand on peut enfin l'avoir, descendre douze étages (14 en fait, puisqu'on est au deuxième sous-sol), vider l'ascenseur et empiler les boîtes dans l'espace le long du mur, rempiler les boites sur des chariots à roulettes pour traverser les 200 mètres de stationnement souterrain jusqu'à la sortie extérieure parce qu'un truck de déménagement entre pas là, pousser les chariots dans une pente ascendante jusqu'au trailer, empiler les boîtes dans le trailer, puis retraverser le stationnement, reprendre des boîtes ou l'ascenseur, selon où on en est, et recommencer. Tout ça sous la supervision d'un responsable du condo, qui prend même l'ascenseur avec nous!!!, et, encore, sous les regards réprobateurs des autres proprio et leurs murmures mécontents parce qu'on prend trop de place à leur goût. Ça a duré deux heures trente. Et j'étais très heureuse de sacrer mon camp à la fin... :P

Troisième constat : il fait aussi chaud qu'hier, sinon plus ! Mais on a eu de l'aide d'amis du chum de ma fille, alors le déchargement a été plus vite que prévu une fois à destination.

Ça ne m'a pas empêché de penser, quand nous sommes partis, en fin de journée, que j'aimerais bien ne pas avoir à les redéménager l'an prochain.... ;)






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