samedi 31 mars 2018

Rénover sans se ruiner

S'il y a bien un aptitude que j'ai développé au fil des ans, c'est bien celle de toujours obtenir le meilleur prix, peu importe ce que j'ai l'intention d'acheter. L'argent est trop difficile à gagner pour ne pas optimiser chaque investissement. Et hier fut une journée particulièrement productive en la matière.

Mise en contexte : Il y a une quinzaine d'années, on a construit un immense patio en cèdre et deux galeries. S'en est suivi un deck de piscine, un peu plus tard. Malheureusement, suite à une série d'essais-erreurs pour les teintures et peintures, parfois payés par les fabricants d'ailleurs, il n'y avait plus rien à faire pour "sauver" le bois une année de plus. Nous étions donc devant une décision à prendre : soit on recommençait avec du bois neuf, et le pénible exercice de le recouvrir d'une nouvelle couche de produits aux deux ans environ, avec la possibilité, encore, d'avoir des problèmes d'adhérence, ou on changeait de matériaux.

Moi, j'aime les pinceaux quand vient le temps de vernir un meuble, de peintre sur une toile, de créer de magnifiques cartes à l'aquarelle ou de barbouiller avec de la gouache quand il y a des enfants à la maison. Pour ce qui est de passer trois jours à genoux sur un patio, il me fait plaisir de passer mon tour.

Après une semaine de réflexions et une demi-journée de magasinage pour les divers produits, on a arrêté notre choix sur le Trex, un composite bois-plastique recyclé haut de gamme. C'est ce qui convenait le mieux à l'achalandage quand même plus élevé que la moyenne de nos galeries, à la "gravel" de notre entrée, à notre cocker parfois intense sur le grattage de surface (en fait, Flash est intense dans tout ce qu'elle fait, mais ça, c'est un autre débat :P ), à la longue période d'ensoleillement  et à la facilité d'installation pour mon bricoleur de chum (pas besoin d'une aide extérieure). Pour ce dernier point, je tiens quand même à souligner que, n'eut été du prix trop élevé (on a vraiment très grand à couvrir), on aurait choisi sans hésiter le produit Flex-sol même si on ne pouvait l'installer nous-même. On l'a d'ailleurs fortement conseillé à des amis pour une surface beaucoup plus petite.

Bref, j'en viens enfin à mon point de rénover sans se ruiner : il faut magasiner, oui. Mais aussi exploiter sans gêne les diverses politiques des grandes surfaces. Le prix le moins cher au pied linéaire était chez Réno-Dépôt, hier. (Plus ou moins un dollars de moins que tous les autres visités) Toutefois, le commis du Home Dépôt nous a dit qu'il nous enlèverait 10% si on lui amenait la soumission de son concurrent. Ce qu'on s'est empressé de faire. Ce qui nous a permis de sauver un beau 1000$ !!!! Et comme on a payé avec une carte de crédit pour avoir une ristourne en argent, j'ai gagné une autre centaine de dollars là. Quand même intéressant pour la p'tite heure que ça nous a demandé de plus pour la gestion des aller-retours d'un commerce à l'autre et le temps de soumission. :)

Dans un autre ordre d'idée : est-ce qu'il y a juste moi qui trouve étrange l'annonce télévisée de Charmin Ultra où on nous dit qu'avec une douceur comme ça, il sera difficile de résister ? Je cherche encore le sens donné par les concepteurs au verbe résister. Parce que tsé, on parle quand même pas de manger des bonbons ou un sac de chips, là...........

J'ai terminé, avant-hier, le livre le plus somnifère de ma connaissance. En tout cas, le plus somnifère de tous ceux que j'ai lu jusqu'à la fin. D'habitude, quand un bouquin m'emmerde, je ne le termine pas. Le problème avec Sorcière, de Michelet, c'est qu'il n'a visiblement pas compris ce qu'était une sorcière autrefois. En tout cas, pas après l'an 1500. Et si j'ai espéré jusqu'à la dernière ligne qu'il me donnerait des infos intéressantes pour mon projet en cours, j'ai bien dû me rendre à l'évidence que non. 300 pages où j'ai dû déposer le livre après chaque chapitre parce que je peinais à garder les yeux ouverts. Je ne me rappelle même plus ma dernière expérience du genre. Espérons que L'enquêteur du paranormal ne me fera pas le même effet....

Ma fille m'a envoyé, hier, une vidéo FB où Maman Caféine fait la promo d'un produit franchement intéressant pour les enfants en rapport avec la lecture. Au lieu de vous expliquer le concept ici, je vous joins le lien du Club de Futé et vous laisse vous émerveiller de la découverte. Surtout que c'est Pâques demain. Si vous cherchez un cadeau plus créatif et durable que le chocolat.... :)

Et je termine avec ma question existentielle du jour : Comment se fait-il que, assez souvent, quand on essaie une nouvelle recette, même si on respecte à la lettre la liste des ingrédients et la façon de concocter le plat, le résultat n'a que peu en commun avec la photo de ladite recette dans le livre ouvert sur notre comptoir de cuisine ?

Bon congé Pascal ! Perso, je vais profiter de cette fin de semaine pour faire ce qui me tente parce que je risque d'être "pognée" pour bricoler un patio dans pas long......


P.S. Si l'histoire en général vous intéresse  (ce qui a toujours été mon cas), j'ai commencé à lire 1001 jours qui ont changé le monde. Non seulement, je "pratique" mon anglais, parce que j'ai la version américaine, mais j'aime l'idée de découvrir bien des moments marquants de l'histoire de l'humanité, que j'ignore encore. Vous avez envie de les découvrir avec moi ? C'est par :D






lundi 26 mars 2018

Dans le désordre...

Je ne peux plus jurer du jour où chaque truc s'est passé, alors je vous les raconte comme ils viennent... ;)

-Découvrir, dans le dépliant de la cie d'assurance de mon chum la remarque suivante pour le remboursement des frais d'ambulance : Des conditions particulières et des limites peuvent s'appliquer. Avant d'effectuer un achat, un estimation des coûts et une recommandation médicale doivent être transmises pour déterminer l'admissibilité. Euh, j'ai bien lu, là ? Parce qu'il est un peu tard pour demander à ma fille d'attendre l'évaluation des frais de sa virée à l'hôpital en véhicule jaune......

-Me suis inscrite à une formation de conductrice de chiens de sang pour la fin avril. Donnée une seule fois par année (alors je n'avais pas trop le choix des dates), elle permet de dresser un chien pour retrouver le gibier blessé pendant la chasse, si le chasseur en fait la demande. Bien hâte de commencer l'entraînement de Flash, notre petite Cocker. Ça ne devrait pas être trop difficile, elle passe plus de la moitié de sa vie à renifler des pistes (réelles ou imaginaires... ;) ). Elle en a même le museau un peu usé.

-Le fracture de Fiston va pas mal mieux, mais il devra quand même faire un peu de physio pour regagner la pleine amplitude de son bras. Il commence demain.

-J'ai commencé à manger de mes super pousses de tournesols aujourd'hui, j'ai deux plants de "sauge à sorcière" qui ont montré le bout du nez, mais mes pois me boudent. Va falloir que je trouve ce que je leur ai fait pour mériter ça !

-On a acheté un super chapeau en cuir à fiston au Salon plein-air chasse et pêche en fin de semaine. Avec son diagnostique de cancer de peau, on cherchait mieux qu'une casquette pour protéger sa tête (qui a très peu de cheveux) et son visage du soleil. Le monsieur confectionne, à la main, un paquet d'affaires trippantes, dont les chapeaux à la Indiana Jones, justement, de même que des mocassins, des mitaines et des sacs. Curieux ? C'est par ... Et le monsieur est fort sympathique en plus ! Quant à fiston, il n'était pas peu fier puisque moins de vingt minutes après l'achat, il s'est fait dire, deux fois plutôt qu'une, dans un resto, qu'il avait vraiment un beau chapeau. :)

-Ma fille a signé son premier bail, la semaine dernière, avec son chum. Devrait me sentir vieille, mais je me sens plutôt fière et surtout, contente pour elle. Voler de ses propres ailes a un p'tit quelque chose d'euphorique, je m'en rappelle tellement bien ! Elle reste donc à Montréal pour une autre année, au moins.

-J'ai découvert une recette de pudding à l'érable tellement cochonne qu'elle devrait être interdite. Surtout qu'il faut avoir une volonté d'acier pour résister à l'envie d'en manger plus d'une part après la première bouchée. Envie d'essayer ? C'est dans ce livre-là. Avec la recette de légumes racines au sirop qui goûte le ciel (expression préférée de ma meilleure amie). Impossible de regretter votre achat...

-Notre cher Ara a décidé de se payer ma tête plus souvent qu'à mon tour. Résultat ? Je ne sais pas s'il rit vraiment de moi ou avec moi, mais, en tous les cas, il rit exactement comme moi. Ca vaut le détour ! Il tente d'imiter le téléphone aussi et de dire "Flash, calme-toi". Qu'est-ce que ce sera le mois prochain ?

-Quand on a acheté notre maison, il y aura 20 ans en mai, on a planté tout plein d'arbres sur notre terrain. Avant-hier, mon chum a entaillé une de nos érables à sucre pour la première fois. Deux fois qu'on ramasse de l'eau depuis. Me semble pourtant, je sais, c'est cliché, que c'était hier qu'on plantait ces arbres-là...

-Plus de deux semaines que j'essaie de lire, en entier, l'essai La sorcière, de Michelet. Ce n'est pas des farces, je m'endors après chaque chapitre. Jamais rien lu d'aussi somnifère de toute ma vie. Mais comme j'ai besoin du point de vue de l'auteur pour mon prochain bouquin, je continue mes efforts. Plus qu'une cinquantaine de pages et je serai délivrée.... Espérons que mon prochain livre de recherche sera mieux !!!!!

- J'ai regardé le cinquième film de la série Transformers, hier. Qu'on soit fan ou non, (perso, j'aime bien, ça a parfois un humour grinçant), je tiens à souligner la récupération de la légende de Merlin et des Chevaliers de la table ronde au fin de l'histoire de ces extraterrestres un peu particulier. J'ai apprécié le divertissement, qui m'a arraché plus d'un sourire.

-J'ai trouvé, alors que j'étais dans mon poulailler à ramasser des œufs, le début de mon prochain roman. Je me suis donc remise à l'écriture, même si je ne connais qu'une fraction de l'histoire et que je n'ai pas terminé mes recherches. Il parait qu'il fait saisir chaque occasion, alors... bien hâte de voir où cette nouvelle aventure me conduira.








mardi 20 mars 2018

Expériences du jour !

Longtemps que je voulais faire du bouillon de poisson maison. Comme chéri est (encore) allé à la pêche sur glace, j'en ai profité pour garder les arêtes et la peau de ses prises pour faire des tests selon une recette trouvée dans un livre de grand chef. Bon, ça n'a pas l'air très appétissant quand on regarde le chaudron, mais je vous jure qu'après l'ajout d'un oignon, de vin, de céleri et de persil, je vous mets au défi de ne pas être conquis par le fumet dégagé pendant que ça mijote... À refaire sans faute. :D 



Toujours dans le domaine de la bouffe : ma fille s'est abonné à un panier bio, à Montréal. En voyant les photos de sa première livraison, hier, je me suis rendue compte qu'il y avait une éternité que je ne m'étais pas gâtée avec des pousses de pois et de tournesol alors... 



... j'ai décidé de m'y remettre séance tenante. Et en ai profité pour semer des graines de sauge blanche (la vraie, celle qui éloigne les esprits, sorcellerie oblige ;) ), puisque mon plant précédent est mort cet hiver. Je soupçonne d'ailleurs le chat (qui n'est pas noir, je tiens à le préciser ) d'être pour quelque chose dans cette perte. Mais bon, les preuves ayant disparu par les bons soins de mon chum (à qui appartient ledit chat)... 

Sur ce, je retourne à la création de mes sites internet. (Oui, oui, ça avance. Mais comme je fais toujours dix milles affaires en même temps, c'est un long processus.)



dimanche 18 mars 2018

Faits saillants de la semaine

Parce que ma vie est pleine d'anecdotes et de trucs étranges, voici, en vrac, mes faits saillants de la semaine dans ce domaine...

Mardi, j'ai eu droit à la "bette" de mon chum aux nouvelles de 18h, pendant un reportage sur la pêche sur glace. Un reportage où on rappelait aux gens d'être prudents en cette période de dégel. Ben oui, et pour illustrer ça, on voyait le pick-up du beau-père se promener sur le p'tit lac Magog. Oui, la glace était très épaisse (36"), mais entendre la journaliste interviewer des parents survivants de gens qui sont morts après être passé à travers la glace à la même période, puis souligner à quel point c'est supposément dangereux de circuler sur le lac, il n'en demeure pas moins que mon chum pis son père avait presque l'air de des irresponsables... :p

-J'ai toujours quelques annonces actives sur Kijiji. Mercredi, j'ai renouvelé celle où j'annonce la robe de bal style princesse de ma fille. (Si jamais vous chercher une robe à la Cendrillon, c'est . ) Moins de dix minutes plus tard, le téléphone sonne. À peine ai-je donné les informations d'usage comme la taille et le type de fermeture à l'arrière, que le monsieur m'interrompt, surpris par ma voix "très jeune". -Quiconque m'a déjà parlé au téléphone vous confirmera cette impression de parler à une gamine d'une douzaine d'années max alors je ne suis pas trop étonnée. - Je réponds que j'ai franchi le cap de la quarantaine, que non, la robe n'est pas la mienne (sourire en coin) et que oui, j'ai aussi l'air plus jeune que mon âge, on me le dit souvent. -Je suis chanceuse, j'ai hérité des gênes paternels dans ce domaine-. Toutefois, la suite à quand même de quoi surprendre. De fil en aiguille, et sans trop savoir comment j'avoue, le monsieur a fini par extrapoler sur mon signe astrologique (qu'il a deviné du premier coup. C'est à se demander s'il n'a pas fouillé dans ma vie. ) Il m'a ensuite questionné sur mon ascendant. Euh... t'appelait pas pour une robe de bal, toi ? Il a entendu crier Woody (notre Ara), a posé des questions sur l'oiseau, demandé s'il parlait. J'ai simplement dit oui, il a voulu savoir si j'avais d'autres animaux à la maison. Mes réponses, peu importe leur longueur, amenait toujours une nouvelle question, d'apparence anodine, mais que je jugeai vite un tantinet envahissante. Oui, je suis sociable de nature, mais là, c'était un peu intense pour quelqu'un qui appelait pour une petite annonce de robe à vendre et non pas pour la rubrique "Recherche compagnon de vie, non fumeur et capable de laver son linge sale tout seul". Bref, il m'a fallu une vingtaine de minutes avant que le monsieur, dans la cinquantaine et célibataire (je vous passe les autres détails de sa vie comme l'étrangeté de certaines de ses remarques), raccroche enfin, me laissant à la fois songeuse et perplexe. Il m'avait promis de rappeler au sujet de la robe, qui était pour sa nièce, soit dit en passant. Ce qu'il a fait, une quinzaine de minutes plus tard, regrettant que la taille (trop petite) et la couleur (trop pâle) ne conviennent pas puisqu'il aurait bien aimé me rencontrer. Pas osé lui dire que c'était mieux comme ça !

-Jeudi, le téléphone a sonné. Encore. ;) Cette fois, c'était une dame du CHUS, pour le rendez-vous en orthopédie de fiston, la semaine prochaine, histoire de vérifier l'état de son bras cassé. Madame, qu'elle me dit, j'appelle pour déplacer le rendez-vous du 22. Ah, génial ! que j'ai le temps de penser, espérant qu'au lieu du jeudi, on héritera d'un vendredi ou d'un lundi puisque fiston déteste manquer ne serait-ce qu'une heure de stage à cause de l'hôpital. Au lieu d'être à 9h, comme prévu, ce sera plutôt à 9h05 que j'entends toutefois dans l'écouteur. Je hausse les sourcils même si la dame ne me voit pas. Elle me niaise, que je me dis, un peu abasourdie, elle ne m'appelle pas sérieusement pour ça !? Et la petite madame de continuer : Je répète pour être certaine que vous avez noté. Jeudi le 22, à 9h05 au lieu de 9h. N'oubliez pas, on demande aux patients d'arriver 20 minutes à l'avance. Je réponds un oui, c'est noté pendant que mon cerveau répète que je dois être en train de rêver cette absurde conversation. Merci, et bonne journée, entends-je à l'autre bout du fil, puis la tonalité. J'ai secoué la tête en déposant le combiné sur son socle. Décidément, il y a des gens fort peu occupé dans notre système de santé pour avoir le temps de passer un appel comme celui-là...

Vendredi, après avoir donné des nouvelles de ma fille à ma meilleure amie, cette dernière me dit qu'elle a un nouveau nom de femme sorcière sur les bords à me donner pour mes recherches. -Comme elle fait aussi de la recherche loin dans le temps, ma chum croise souvent de la matière intéressante pour moi au détour d'une page de bouquin-. Je l'écoute, un crayon et un papier à porté de main. Elisabeth avec un s, qu'elle commence puis elle n'a pas le temps de me donner le nom de famille que je demande si c'est celle qui saignait à blanc de jeunes femmes pour prendre ensuite un bain dans le sang frais ? (Elle disait que ça lui donnait non seulement une belle peau, mais que ça lui assurait l'éternelle jeunesse ou quelque chose s'en approchant. ) Silence au bout du fil, puis un "Tu la connais ? " J'ai souri, fière de moi en répondant oui. Tsé, c'est vraiment pas souvent que, en matière de fouille historique, j'en sais plus long que ma doyenne d'amie... Elle m'a demandé si j'avais appris l'existence d'Élisabeth Báthory, comtesse hongroise, dans mes récentes recherches. J'ai éclaté de rire, avant de lui raconter que j'avais plutôt fait connaissance avec la dame en fouillant, quelque part en 5e ou 6e année, le dictionnaire des noms propres à la recherche des Elisabeth ayant laissé une marque indélébile dans le passé. Je devais rêver de célébrité, faut croire... ;) 

Vendredi toujours, je demande à mon chum, qui a rendez-vous en ville, de passer par l'épicerie en revenant : j'ai besoin de garam masala pour le souper. Je suis en pleine lecture quand il m'appelle pour me demander dans quel rayon on trouve ça, mon truc bizarre. Je lui explique, mais il me dit, quelques minutes plus tard, qu'il va demander à un commis parce qu'il ne trouve pas et il raccroche. Cinq ou six minutes passent quand mon chum appelle de nouveau, me demande de quoi le pot à l'air parce que le commis non plus ne trouve pas. Je lui dis de chercher pâte de garam masala sur son cell, le pot Patak sort en premier dans les images. De nouveau un ok de sa part, avant de raccrocher. Un autre cinq minutes passe, puis un nouvel appel. "Là, il y a deux commis avec moi et on ne trouve pas ton garam machin. Tu veux autre chose à la place, chérie ?  Non, chérie ne veut pas autre chose, ça ne sera pas pareil. Je lui dis finalement de laisser faire, je vais me débrouiller autrement pour le souper.

-Est-ce que c'était pour une recette de Ricardo ton garam truc ? que mon chum me demande, une fois revenu à la maison.
-Non, pourquoi ?
-Parce qu'un des commis m'a dit que c'était sûrement pour une recette de Ricardo que ma femme voulait cette pâte bizarre. C'est toujours pour des recettes de Ricardo les affaires qu'on trouve jamais dans les épiceries ordinaires.
J'ai éclaté de rire. Avis à Ricardo s'il passe par ici : les commis sont tannés de chercher des trucs bizarres pour tes recettes.

vendredi 16 mars 2018

J'aurais préféré avoir le temps de m'ennuyer

Chaque fois qu'il m'arrive un truc étrange ou hors norme, ma meilleure amie me dit : Tu n'as jamais le temps de t'ennuyer, toi, hein !? Et il m'en arrive vraiment souvent des affaires bizarres, vous pouvez lui demander... C'est à croire que j'ai un don pour ça.

Si la plupart du temps j'ai un sourire en coin à la remarque de ma chum, ce n'est pas toujours le cas. Parfois, je rêve d'une vie paisible, où la routine est reine. Parfois. Surtout quand, comme hier, le hors norme prend des proportions inquiétantes.

Deux p'tits bouts de phrases sur Messenger. De la part de S., ma fille.
-Je suis à la pharmacie.
-Faut que j'aille à l'hôpital.

Plus intriguée que vraiment inquiète, je l'appelle. C'est d'une voix peu assurée qu'elle me répond que ça ne va vraiment pas. Puis il y a une pause. Je l'interpelle doucement. Voix  saccadée pour me dire que la pharmacienne vient d'appeler une ambulance. Là, l'inquiétude a pris le dessus sur la curiosité. D'autant plus que je suis à près de deux heures de route de ma fille. Deux heures s'il n'y a pas de trafic. Je demande ce qui ne va pas. Silence encore. Puis bégaiements. Je n'y comprends rien. Finalement, une voix étrangère à l'autre bout du fil.
-Madame, c'est la pharmacienne. Votre fille ne sent plus son côté gauche et cherche ses mots. Faut que je vous laisse, je suis en ligne avec le 911.
Et la dame de raccrocher.

Ben oui. Quoi de plus rassurant pour une mère. Surtout quand on a compris qu'il y a peu de chance que sa fille soit en état de répondre à son cellulaire dans les prochaines minutes, voire heures. Et qu'on n'a aucune idée de l'hôpital où elle sera parce qu'on connaît pas trop trop le coin, même après deux ans à la visiter. Je n'ai pas mangé mes bas ensuite, probablement parce que j'ai quand même un peu pas mal l'habitude des situations médicales incroyables avec fiston (15 ans de pratique, ça laisse des marques) et que je sais, par expérience, que la panique ne m'aidera pas du tout dans les circonstances. Mais je ne peux pas dire que j'étais très zen non plus. Les symptômes décrits s'apparentaient un peu trop à ceux d'un AVC...

Mon rêve à ce moment là ? Un portoloin, comme dans Harry Potter. Ou un don de téléportation, comme possédait Naïla, l'héroïne de Filles de Lune. N'importe quoi pour passer de chez moi à Laval en moins de dix minutes. Je n'ai pas été exaucé. 

J'ai donc appelé mon chum, qui travaillait au stade olympique hier. J'ai pensé que c'était une heureuse coïncidence. Il pourrait rejoindre notre fille si j'arrivais à savoir dans quel hôpital on l'amenait. Manque de chance, il était sur le chemin du retour quand il m'a répondu, à vingt minutes de la maison. OK. J'ai tenté de rejoindre le meilleur ami de S., qui étudie au même Cégep. Il pourrait aller lui tenir compagnie. Répondeur. Il avait un cours en pm. Bon. Me restait la patience. Ce dont je ne déborde pas, c'est de notoriété publique.

J'ai envoyé un texto sur le cellulaire de ma fille, demandant qu'on appelle ses parents si elle-même ne pouvait répondre. Que je sache au moins où me renseigner éventuellement. C'est S. qui m'a finalement appelé, une demi-heure plus tard. Elle était à l'urgence de l'hôpital Sacré-Coeur. Elle allait mieux. L'engourdissement avait quasi disparu, elle pouvait à nouveau soulever un poids avec son bras, voyait moins flou et les épisodes de palpitations cardiaques se faisaient plus rares. Une batterie de tests étaient prévus parce que les médecins soupçonnaient une crise cardiaque ou un AVC. Ma fille devait y aller maintenant et rappellerait quand elle en saurait plus. J'ai échappé un soupir de soulagement en dépit de l'incertitude. (Au moins, j'avais des nouvelles.) Et exercé ma patience jusqu'en début de soirée.

S. est rentrée chez elle vers 18h30, après des tests en neurologie, en cardio, un scan et une IRM, entre autres. Considérant les symptômes décrits par ma fille et le bagage médical de son frère, les spécialistes ont préféré faire davantage d'examens que pas assez. Verdict ? Aucune trace de tumeurs ou de caillots.  Ils ont conclus à une migraine avec aura, même si ma fille n'avait pas mal à la tête, mais plutôt une douleur lancinante autour de l'œil gauche. Le neuro est convaincu que la pilule contraceptive en est la cause. Il est aussi mentionné tachycardie sur les papiers remis pour le médecin de famille. À suivre dans les prochaines semaines.

 En terminant, je tiens à souligner la gentillesse d'un couple d'amis extraordinaires, qui sont passé prendre des nouvelles de ma fille chez elle, après leur journée de travail, histoire de rassurer un peu plus la maman. Et qui ont ensuite traversé Montréal pour conduire S. chez son chum. Merci de faire partie de ma vie.

lundi 12 mars 2018

Apprentissage et sortie de route....

Journée mouvementée alors que je m'étais dit que ce serait calme en ce lundi post-semaine de relâche. Ma fille est retournée à Laval pour le reste de la session, Fiston fait la grasse matinée avant de recommencer l'école demain et mon chum est à la pêche sur la glace. Parfait pour relaxer disais-je. Et bien, non !

Suite au souhait exprimé par ma fille d'avoir du kombucha maison, j'ai appelé ma marraine pour lui demander si elle n'avait pas une "mère" kombucha pour moi. Chanceuse qu'elle me dit, ma cousine en a justement rapporté une de chez elle, prête pour l'adoption. Je décide donc de passer la récupérer en avant-midi, histoire de pouvoir travailler sur mes textes en pm. Finalement, de fil en aiguille, j'ai jasé autant avec ma marraine que ma cousine, de mille choses. De psychologie, herboristerie et d'art thérapie entre autres. Suis repartie pas mal plus tard que prévu, de la nouvelle lecture dans mes bagages (sur l'intelligence émotionnelle), une "mère" kombucha (je vous tiendrai au courant de mes expérimentations) dans un petit pot, des tisanes de fleurs séchées maison dans des sacs bien identifiés et la promesse de revenir bientôt.

Mais la vie étant pleine d'imprévus, j'ai choisi de passer par un petit rang de campagne pour le retour, histoire de sauver du temps, au lieu de passer par la ville comme au matin. Erreur. À la limite où le chemin d'asphalte faisait place au chemin de "gravel", le mélange de slush et de neige tapée et glacée a tôt de fait de m'envoyer valser dans le décor, en dépit de mes efforts pour stabiliser ma conduite. Plus de peur que de mal, heureusement. Peu de dégâts matériels aussi, les fossés profonds et plein de neige molles sont d'excellents amortisseurs d'impacts. Chérie et Beau-Papa, qui ont dû interrompre leur pêche sur glace, sont venus me sortir de là, chaînes et Dodge Ram à l'appui. Mais j'y ai perdu une bonne partie de mon après-midi. Et l'inspiration n'a pas daigné me visiter depuis... Pfffffffft ! Meilleure chance demain, sûrement. Je croise les doigts.

En vrac :

Faire faire des cartes d'affaires. Les recevoir et constater, avec soulagement, qu'il n'y a aucune faute. Constater aussi que la police de caractère aurait pu être un peu plus grosse. Ouais...  Prendre des notes pour la prochaine fois.

Recevoir par la poste le disque dur externe commandé pour remplacer celui qui a rendu l'âme la semaine dernière. Les fichiers de mon vieil ordi achève de se transférer. Après, Fiston pourra profiter de mon vieux portable. Il a bien hâte.

J'ai aussi reçu le Dictionnaire Infernal, commandé en novembre dernier. Mieux vaut tard que jamais... ;)

Prendre rendez-vous avec le comptable pour les impôts. Après avoir trié et classé le tout hier. Hâte de passer à autre chose. C'est peut-être un peu pour ça que l'inspiration me fuit, aussi !

Oh, et Chéri a quand même eu le temps de prendre un superbe brochet de 8 lbs à la pêche. Devinez qui va manger du filet de poisson frais demain ? :D

mercredi 7 mars 2018

On ne s'habitue pas...

... au manque de communication du réseau de la santé avec ses patients.

15 ans que je vais, au minimum, une fois par mois au CHUS avec fiston. Des rendez-vous, on en a eu un et un autre au fil des ans. Des surprises, des retards, des changements de dates, bref, de tout. Mais je trouve encore le moyen d'être étonnée quand j'appelle, comme aujourd'hui, pour souligner que je n'ai toujours pas eu de date pour la consultation de suivi de mon fils avec l'orthopédiste suite à sa fracture du bras et qu'on me répond simplement : Ah, mais madame, le résident a appelé la centrale de rendez-vous le 26 février pour dire que le suivi serait dans quatre semaines au lieu de deux. (Nous avions vu ledit résident le 23). D'accord, dis-je poliment, mais vous n'avez pas eu envie de téléphoner à la maison pour nous avertir de ce changement ?

Silence au bout du fil. Et moi qui rumine, parce que fiston a des engourdissements occasionnels de son bras blessé et que j'attendais le rendez-vous supposé de vendredi pour en discuter avec le spécialiste au lieu d'aller faire le pied de grue à l'urgence (l'engourdissement peut-être un signe de problèmes en devenir). Finalement, on m'a transféré au département d'orthopédie, où j'ai dû écouter et choisir une option dans cinq menu différents, avant de pouvoir enfin laisser un message dans une boite vocale en demandant qu'on me rappelle sur mon cellulaire. En arrivant à la maison, j'avais un message sur le répondeur (on a donc ignoré la mention du cellulaire dans mon message ! ) me donnant un nouveau numéro où appeler puisque le médecin de fiston est en vacances cette semaine. Nouvel appel de ma part, où je tombe sur un message enregistré qui me dit de rappeler lundi prochain avant de me raccrocher au nez. Sérieux ?

Avec l'impression d'être Astérix dans la maison qui rend fou, j'ai préféré ne pas m'obstiner à chercher où appeler ensuite. Vais plutôt surveiller fiston de près et consulter au besoin. J'ai l'expérience de ça aussi, la surveillance attentive....

mardi 6 mars 2018

Le syndrome de Gorlin ou l'étrange maladie génétique de fiston

C'est quoi ça, le syndrome de Gorlin ? Pas une semaine ne passe sans qu'on me pose au moins une fois la question, puisque, bien sûr, il finit toujours par être question de la maladie de fiston au détour d'une conversation.

Par où commencer ? Honnêtement, je ne sais pas trop. C'est à la fois simple et complexe. D'abord, un peu d'histoire familiale vous aidera peut-être à mieux comprendre comment on a finalement abouti au département de génétique.

En décembre 2002, le 17, après de multiples visites, étalées sur plusieurs mois, en cliniques médicales, nous nous retrouvons, fiston et moi, en clinique externe de pédiatrie, au CHUS Fleurimont, puis à l'étage 5 pour la nuit, parce que l'état de fiston se dégrade. Son périmètre crânien ne cesse d'augmenter et quelque chose étire le nerf optique de son œil gauche puisque la pupille reste désormais "coincée" au coin son œil, immobile. Nous sommes une fois de plus transférés, en fin de soirée, aux soins intensifs, cette fois. Puis, vers 11 heures, c'est le scan pour diagnostiquer une hydrocéphalie importante qui devrait être opérée le lendemain. Toutefois, vers 3h am, c'est la dégringolade des signes vitaux et l'opération d'urgence dans la petite chambre des soins intensifs puisqu'on n'a plus le temps de descendre fiston en salle d'op  : il pourrait mourir en chemin. Après de nouveaux examens et bien des discussions entre spécialistes, on apprendra que mon fils souffre d'un médulloblastome métastasique à haut risque, une forme de tumeur cérébrale très maligne. Pronostic : 20% de chances de survie, qui chuteront à 5% à cause d'une récidive, après un peu plus d'un an de chimio. 6 semaines de radiothérapie (30 traitements sous anesthésie générale chaque fois) permettront cependant à fiston de survivre en dépit des pronostics sombres. C'est, j'en conviens, un résumé très court et très simplifié, mais je suis certaine que ça vous donne quand même une bonne idée de la situation générale.

En juin 2004, c'est presque un retour à la normale pour ma petite famille, si ce n'est les innombrables rendez-vous avec les tout aussi innombrables spécialistes. Au plus fort des suivis, ils sont 17 à qui nous rendons visites à intervalles plus ou moins réguliers. Je vous fais grâce ici des différents effets secondaires à long termes, autant des traitements que des tumeurs elles-mêmes. J'y reviendrai sûrement dans un autre billet, quand je serai moins ambivalente à l'idée de ressasser tant de souvenirs pas toujours heureux. Focus sur Gorlin pour le moment. ;)

C'est l'endocrinologue qui, la première fois, a émis l'hypothèse que fiston puisse être atteint d'une maladie génétique. Il en était arrivé à cette conclusion après examen, et exérèses, de différentes petites masses, sur et sous la peau de mon fils. Trichoépithéliomes et autres trucs aux noms imprononçables se multipliaient un peu trop vite à son goût et menaçait de se transformer en cancer (basocellulaire). Aujourd'hui, elles ont décuplé leur vitesse de multiplication, ce qui oblige fiston à des visites un peu trop fréquentes à son goût chez la dermato, mais ça aussi j'y reviendrai. Bref, l'endrocrino nous a énuméré trois ou quatre possibilités, toutes aussi peu réjouissantes les unes que les autres, dont Gorlin faisait partie. Parenthèse, ici : s'il y a une chose qu'on ne devrait jamais faire en revenant de l'hôpital avec une liste de maladies potentielles, c'est d'entrer lesdites maladies dans la fenêtre d'un moteur de recherches internet. Frousse assurée à la vue des photos des pires cas et malaise garantie à la lecture des conséquences, effets secondaires et autres horreurs décrites avec un luxe de détails dont on se passerait bien. J'ai encore certaines images en tête des années plus tard.

Toujours est-il qu'on a prélevé sur fiston une certaine quantité de sang, qu'on a ensuite divisé pour effectuer les différents tests génétiques. Puis on nous a dit de retourner chez nous, on nous appellerait si l'un des résultats s'avérait positif. Des mois plus tard - parce que c'est trèèèèèèèès longs le processus des tests génétiques-, on nous apprenait que tous s'avéraient négatifs. Je me souviens avoir été d'abord soulagée (tsé, les images cauchemardesque de Google ne m'avaient pas quittée), puis ce bien-être temporaire a cédé la place à l'inquiétude et la frustration de ne toujours pas savoir où était le problème exactement. Comme fiston avait un endocrinologue particulièrement persévérant (lire têtu  ;) ), qui était pour sa part convaincu d'avoir affaire au syndrome de Gorlin, il nous a demandé l'autorisation de faire un autre test. Une nouvelle mutation génétique entraînant le développement du syndrome de Gorlin avait été découverte récemment.

Six ou sept mois plus tard, le verdict tombait. Syndrome de Gorlin résultant de la mutation du gène SUFU (découverte de 2012) plutôt que du gène PTCH1 (découverte faite dans les années 60). Et révélation que fiston était - et est toujours, en 2018- le seul cas au Québec.

Mon fils est ce qu'on appelle un auto-mutant ou premier porteur. C'est à dire que ni moi ni son père ne lui avons transmis le gène problématique. Sa soeur n'est pas non plus porteuse. Toutefois, les chances que fiston transmette le problème a sa descendance est de 50%. Assez facile, dans les circonstances, de comprendre qu'il ne veut pas d'enfants.

Ce que ça veut dire, être atteint du syndrome de Gorlin ? C'est avant tout la possibilité très forte de développer, au cours de sa vie, diverses formes de cancer prédéterminés. Parmi eux, le médulloblastome, déjà diagnostiqué à 16 mois et les carcinomes basocellulaires (une forme de cancer de la peau) déjà diagnostiqué chez fiston à 13 ans. Il évitera toutefois le cancer des ovaires, aussi dans la liste. Autres symptômes actuels : les pétéchies (de petites taches rouges) dans les paumes et sur la plante des pieds.

Mais il n'y a pas que du négatif pour fiston puisque la mutation SUFU ne semble pas s'accompagner, selon l'état actuel des découvertes, des malformations osseuses et des kystes aux mâchoires pourtant très répandus avec la mutation PTCH1. Reste à savoir si ses problèmes d'hyperthyroïdie et de mini kystes sur la thyroïde viennent de la maladie ou des effets secondaires de la radiothérapie. Une chose est toutefois certaine, l'exposition aux rayons UV comme au radiations est à éviter autant que possible. Ce qui signifie des manches longues, une casquette et une épaisse couche de crème solaire sur le moindre bout de peau exposé dès que le soleil se montre le bout du nez et que fiston est dehors. À cela s'ajoute l'obligation d'éviter tout rayons X à moins d'obligation absolue. Vous auriez dû voir la tête de la dentiste quand je lui ai dit que la dermatologue avait spécifié que l'examen approfondie des dents se ferait désormais par IRM en cas de besoin.....


samedi 3 mars 2018

Un samedi avec ses hauts et ses bas !

La fracture de fiston va mieux (et lui aussi par la même occasion) et ma fille est de retour de Laval pour la semaine de relâche du Cégep. C'est toujours un plaisir de l'avoir à la maison, histoire de jaser autrement que par téléphone. Elle a ainsi pu faire connaissance avec Woody, notre Ara,qui s'est amusé, pour l'impressionner, à pratiquer l'ensemble de son vocabulaire (dont les cris stridents font partis au même titre que les mots et les onomatopées). J'ai aussi réussi à créer un ensemble de cartes de remerciements et ma p'tite Cocker a enfin décidé (après onze mois parmi nous) de coopérer quand on lui coupait les griffes. Il a fallu deux gros morceaux de poitrine de poulet séchée pour réussir ça, mais on ne le dira pas trop fort... ;)

Il n'en demeure pas moins qu'un de mes sites en construction a continué de faire des siennes, et que Word nouvellement installé sur mon portable flambant neuf a décidé que c'était à son tour de ne pas coopérer. Heureusement que j'ai un ami incroyable en informatique parce que mon absence légendaire de patience menaçait de me faire tout fermer jusqu'à lundi. Ce n'est pas l'idéal quand on souhaite avancer un tant soit peu. À 22h, j'ai finalement deux "pages" prêtes à télécharger sur mon site d'auteure et une nouvelle mise en pages pour celui des arts, avec de bien belles couleurs. Tout n'est pas perdu. :) 

jeudi 1 mars 2018

Germination, bricolage et Stampin'Up

Je ne le répéterai jamais assez, je suis curieuse et j'ai besoin de comprendre. C'est pour ça que je monte moi-même les deux sites internet nécessaires pour mes plus gros projets. Mais la curiosité me semble parfois une bien mauvaise idée. Surtout quand je me rends compte de la somme de travail que ça représente en temps et en énergie, mais aussi en surchauffe de cellules cérébrales. Mais bon, quand j'arrive à régler les bugs par moi-même parce que la personne que j'appelle d'habitude pour me filer un coup de main n'est pas dispo, l'immense fierté que je ressens, teintée de ben du soulagement, n'a pas de prix. Vais y arriver, je n'en doute pas. C'est juste une question de temps, justement, et de patience. Un jour, vous verrez le résultat. Promis ! :)

À travers les hauts et les bas informatiques de ma vie, j'ai recommencé à faire des germinations puisque j'héberge désormais quelqu'un pour en manger avec moi. Ni fiston, ni ma fille, ni mon chum n'ont un penchant très développé pour les pousses, peu importe la forme. Et j'avais perdu l'habitude d'en faire pour moi seule. Mais voilà que nous avons adopté un perroquet, un Ara de Hahn's, et qu'il semble que ça ait un faible pour la verdure fraîche. J'ai donc ressorti mon matériel et j'ai un mélange à sandwich qui se prépare depuis hier. Je vous tiens au courant si Woody aime ça. Je croise les doigts pour que ce soit le cas. Ah, et parlant de Woody, je lui ai bricolé un nouveau jouet à détruire, avec un gros bout de lacet et d'épais morceaux de cartons. On va tester si ça apaise un peu son côté destructeur......

P'tit bonheur du jour, alors que j'ai passé l'après-midi à sacrer grogner parce qu'un de mes sites plantait à intervalles réguliers : j'ai reçu ma plus récente commande Stampin'Up. De nouvelles étampes, du papier aux dessins lustrés, des pads d'encre pastels et le superbe Stamperatus. Bref, des heures de plaisir en perspective. Je dois juste peaufiner une page de mon site d'auteure avant de m'abandonner à la création d'une ou deux cartes pour oublier mes déboire internet. ;)

P.S. La fracture de fiston continue de faire des siennes. Trop douloureuse, ça s'est ajouté à une de ses fameuses migraines aujourd'hui, obligeant fiston à rester à la maison et manquer son stage à l'animalerie. Rien pour améliorer son humeur. Espérons que demain sera mieux.

Ah, ces résolutions...

... qu'on arrive parfois à tenir, envers et contre tout et tous. Pour moi, comme pour plusieurs d'entre vous, sûrement, janvier n&...